L'exposition Petites Musiques de Bruits
propose la découverte d'un instrumentarium insolite qui
revisite avec humour l'histoire des musiques sérieuses.
Elle regroupe une vingtaine de machines à bruits (instruments
mécaniques ou électriques) manipulables directement
par le public.
Chaque son / bruit émis par les machines n’est effectivement
possible que grâce à l’intervention humaine (boutons,
manivelles, pédales,...) et pour une fois ce n'est pas défendu
de toucher !
Chaque élément de l’exposition
est autant un travail sonore que plastique. Assemblage de divers
matériaux de récupération et d'objets du quotidien
détournés de leur fonction, chaque machine à bruits
est équipée d'un système d'amplification en
basse-fidélité.
Un mode d’emploi, destiné aux visiteurs
de l’exposition, indique le fonctionnement de chaque machine ainsi
que son origine "historique". Avec le public, l'exposition
Petites Musiques de Bruits devient un vaste espace de jeu dans
lequel faire du bruit est totalement autorisé !
Ecoute ! Ecoute !
Plusieurs points d’écoute individuels
sont installés dans l’espace de l’exposition. Ils permettent à chacun
de s’isoler momentanément sous un casque hi-fi et de découvrir
des extraits sonores du concert Petites Musiques de Bruits, un
programme d'attractions musicales interprétées par
des instruments invisibles à l'œil nu.
Pourquoi ?
Le choix délibéré d'une
forme ludique et humoristique dans la présentation de l’exposition
Petites Musiques de Bruits vise à rendre la musique de bruits
(plus connue sous le nom de musique concrète) accessible à un
public non spécialisé. Il s'agit ici d'interpeller
l'imagination du public plutôt que de flatter sa culture.
Qui ?
Petites Musiques de Bruits n’est pas une
exposition exclusivement destinée aux lieux musicaux, mais à ceux
qui dans leur démarche, leur fonctionnement, s’intéressent à cette
nouvelle approche de l’art.
Où ?
L’exposition Petites Musiques de Bruits
peut donc aller depuis là jusque partout (du hall de théâtre
au hall de gare, de la salle des fêtes au centre culturel,
en passant par l’école et la galerie d’art...).
Distribution
:
Texte : Serge Boulier et Raoul Pourcelle
Mise en scène : Serge Boulier
Interprétation : Nathalie Le Flanchec - Jean Le Scouarnec
Création musicale : Alain De Filippis
Création lumières : Cédric Hingouet
Vidéos : Frédéric Joyeux (pour le 7ème oeil)
C'est
l'histoire d'un vieil homme seul qui s'accroche obstinément
au désir de voler.
L'histoire
d'une âme meurtrie qui rêve de liberté.
A
l'aube du grand saut final, un enfant vient partager la vie de cet
homme.
Une
brève amitié, bourrue et naïve à la fois.
Le
passé et le présent se croisent...
C'est
aussi une tranche de vie où nos codes du pardon nous montrent
du doigt.
Serge
BOULIER
Une co-production Bouffou-Théâtre / Festival Musique Action CCAM de Vandoeuvre les Nançy
" (...)
C'est une histoire émouvante, dramatique, qui parle d'amitié,
d'amour, de pardon, d'exclusion, de solitude. (...) La richesse de
ce spectacle est d'osciller entre humour et gravité, de provoquer
le rire mais aussi de grandes interrogations, voire des larmes éventuellement.
Serge Boulier, met en scène un théâtre qui interpelle,
qui nous pose des questions, enfants comme adultes. (...) Ce spectacle
est un pur moment de bonheur, un très grand moment de Théâtre." France-Inter
- Joël Simon - Mars 2002
" Un
décor sobre mais toujours étonnant d'inventions, dans
le pur esprit Bouffou, sert magnifiquement une mise en scène
efficace où la surprise est de mise. Les petits mots qui touchent
juste... l'inévitable humour... l'imagination au service du
plaisir... les ingrédients dont dispose "Mauvaise Herbe" en
font un spectacle de choix à déguster sans retenue." Le Télégramme - 3 mars 2002
"Ce
spectacle est avant tout une belle histoire humaine, où les
sentiments se mêlent au plaisir des yeux. On passe du rire
aux larmes. C'est une histoire émouvante racontée,
avec talent, par Nathalie Le Flanchec, Jean Le Scouarnec et leurs
marionnettes.(...) Dans un décor sobre, un espace se transforme
tantôt en jardin, tantôt en piste d'envol. Les personnages
sont attachants. Plus qu'une simple histoire, le spectacle pose un
questionnement sur le pardon, l'amitié, les interdits, la
peur de l'oubli..."Ouest-France -
5 mars 2002